dimanche 3 juillet 2011

a faire de juin fontaine et feu follet

je n'en suis pas fière : je n'ai pas eu le temps d'illustrer l'à faire de juin pourtant intéressante "feu follet et fontaine".

"feu follet" évoque directement pour moi les romans de Georges SAND, dont je n'ai gardé que de vagues souvenirs. J'ai eu envie de retrouver cet univers particulier, en voici quelsques extraits.

- dans "la petite Fadette"
"Comme il marchait la tête basse et les yeux fichés en terre, il sentit quelqu'un qui lui tapait l'épaule, et se retournant, il vit la petite fille de la mère Fadet, qu'on appelait dans le pays la petite Fadette, autant pour que c'était son nom de famille que pour ce qu'on voulait qu'elle fût un peu sorcière aussi.
Vous savez tous que le fadet ou le farfadet, qu'en d'autres endroits on appelle aussi le follet, est un lutin fort gentil, mais un peu malicieux. On appelle aussi fades les fées auxquelles du côté de chez nous, on ne croit plus guère. Mais que cela voulût dire une petite fée ou la femelle du lutin, chacun en la voyant s'imaginait voir le follet, tant elle était petite, maigre, ébouriffée et hardie."

J'ai découvert que G SAND avait réalisé un recueil intitulé "légendes rustiques" dans lequel j'ai relevé :

- dans "les laveuses de nuit ou les lavandières"
"il n'est point de mare ou de fontaine qui ne soit hantée soit par les lavandières de nuit soit par d'autres esprits plus ou moins fâcheux"

- dans "les flambettes"
" les flambeaux ou flambettes ou flamboires, que l'on appelle aussi les feux fous, sont ces météores bleuâtres que tout le monde a rencontrés, la nuit ou vu danser sur la surface immobile des eaux dormantes. On dit que ces météores sont inertes par eux-mêmes mais que la moindre brise les agite et ils prennent une apparence de mouvement qui amuse ou inquiète l'imagination selon qu'elle est dépose à la tristesse ou à la poésie.
Pour les paysans, ce sont des âmes en peine qui leur demandent des prières ou de méchantes âmes qui les entraînent dans une course désespérée et les mènent après mille détours insidieux au plus profond de l'étang ou de la rivière. Comme le lupeux et le follet, on les entend rire toujours plus distinctement à mesure qu'elles s'emparent de leur proie et la voient s'approcher du dénouement funeste et inévitable".

ces nouvelles sont sur http://fr.calameo.com/

et les participations à cette à faire sont bien sûr chez la mère Castor http://lamercastor.canalblog.com/

2 commentaires:

  1. Tu parles de la Petite Fadette et de contes, et tu voudrais que je t'oublie ? Que nenni, merci au contraire.

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  2. La petite Fadette, il faudrait que je le lise à nouveau...Quant à la rumeur on doit avec le même boulanger...

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